Types de potentiomètres dans l’automatisation – où, comment et pourquoi les utiliser ?
Le potentiomètre, bien qu’il s’agisse d’un composant apparemment simple, joue un rôle important dans les systèmes d’automatisation industrielle. On le trouve aussi bien dans les installations de commande modernes que dans les systèmes plus anciens qui ont fait leurs preuves. Il influence la précision du contrôle, la fluidité de la régulation et la sécurité de l’ensemble du processus, en particulier lorsqu’il s’agit de contrôler la vitesse du moteur ou la tension d’alimentation.
Dans la pratique industrielle, nous rencontrons différents types de potentiomètres : rotatifs, linéaires, à glissière, numériques, monotour et multitour. Ils se distinguent non seulement par leur forme, mais surtout par leur champ d’application, leur précision, leur durée de vie et leur mode d’intégration dans des systèmes tels que les onduleurs.
L’objectif de cette étude est d’organiser les connaissances – sans théorie inutile, mais avec un contexte technique.
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Types de potentiomètres – un aperçu technologique
- Potentiomètre rotatif : le type le plus courant, utilisé pour le réglage manuel de la tension, par exemple dans les panneaux de contrôle. Les versions multitours (par exemple 10 tours) offrent une grande précision, utile pour l’étalonnage des capteurs ou le réglage des paramètres PID.
- Potentiomètre linéaire (à glissière) : fonctionne selon un mouvement linéaire au lieu d’un mouvement rotatif. Populaire dans les applications de mesure et de laboratoire. Dans l’industrie, il est utilisé, par exemple, pour indiquer la position de glissières ou d’actionneurs.
- Potentiomètre numérique : au lieu d’un mouvement mécanique, il utilise un contrôle électronique (par exemple via SPI ou I²C). Il peut être intégré à des automates programmables et à des microcontrôleurs, ce qui permet un réglage automatique, répétable et à distance.
- Potentiomètres 12V et 230V : les désignations se réfèrent à la tension d’alimentation du système, et non au potentiomètre lui-même, qui fonctionne généralement dans la gamme 0-5V ou 0-10V. Les systèmes alimentés par une tension de réseau utilisent des versions à isolation galvanique adaptées à un usage industriel.

Potentiomètre en pratique – application avec les onduleurs
- Contrôle de la vitesse du moteur : un potentiomètre pour le convertisseur est une solution populaire pour ajuster la tension d’entrée dans la plage 0-10 V. La modification de la tension affecte directement la fréquence de sortie et donc la vitesse du moteur. La modification de la tension affecte directement la fréquence de sortie de l’onduleur et donc la vitesse du moteur.
- Diagnostic rapide : si l’onduleur ne réagit pas au signal du potentiomètre, vérifiez si le composant est défectueux – rupture de circuit possible, tension parasite ou chemin de résistance usé.
- Élimination des oscillations et des erreurs : un potentiomètre usé peut provoquer des changements de résistance instables, entraînant des oscillations dans le fonctionnement de l’entraînement. C’est pourquoi il est conseillé d’utiliser des composants à longue durée de vie, en particulier dans les applications exigeant de la précision.
- Compatibilité avec les entrées des automates et des onduleurs : les entrées analogiques typiques prennent en charge les signaux 0-10 V ou 4-20 mA – le potentiomètre doit être compatible avec la norme. Dans certains cas, un convertisseur de signaux est nécessaire.

Comment brancher un potentiomètre ? – Schéma et bonnes pratiques
Un potentiomètre typique a trois fils : les deux plus extérieurs sont les extrémités du chemin résistif et le milieu est la glissière. Dans les applications industrielles, telles que les inverseurs, il est courant d’utiliser une tension de référence de 10 V connectée à une extrémité et à la masse à l’autre. Le signal de commande provient de la broche centrale, qui génère une tension proportionnelle à la position du curseur.
Plusieurs points méritent d’être soulignés :
- Blindage des câbles – les interférences électromagnétiques doivent être évitées, en particulier pour les câbles d’une longueur supérieure à 1 m.
- Tension de référence de l’onduleur – n’utilisez pas de source d’alimentation externe sans vérifier qu’elle n’affectera pas le fonctionnement du système de contrôle.
- Protection mécanique – le montage stable du potentiomètre minimise le risque d’endommagement du chemin de résistance et le jeu des broches.
Lors du raccordement d’un potentiomètre, il ne suffit pas de suivre le schéma – il est essentiel de comprendre le contexte de l’application. Si le circuit ne fonctionne pas correctement, il convient d’envisager un diagnostic ou une remise à neuf. Souvent, il ne s’agit pas d’une question de pièces, mais d’un étalonnage précis de l’ensemble du circuit de commande.
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